LA CHAPELLE CAZIN DE BERCK EST ENFIN CLASSEE ...ET LA SUITE ?

  « C'est une pièce maîtresse de notre ville.

J'y livrais le pain aux soeurs quand j'étais plus jeune et Rodin lui-même y est venu », raconte Jean-Max Gonsseaume, historien.

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C'est en 1898 que la chapelle de l'institut Cazin-Perrochaud est construite.

À l'époque, le fils du peintre Albert Besnard vient d'être guéri grâce aux soins du docteur Calot, après deux ans de rééducation.

 En remerciement, l'artiste se lance dans la décoration intérieure du lieu. Pendant trois ans, lui et ses élèves se succèdent pour peindre les fresques. Sa femme y laissera quelques sculptures.

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« Une oeuvre exceptionnelle », note Jean-Max Gonsseaume, intarissable sur les anecdotes rattachées à l'édifice.

« Je suis greeter et en promenant les visiteurs, je suis sans cesse interpellé sur cette chapelle », plaide-t-il.

Depuis plusieurs années, en défenseur de l'édifice, il remue ciel et terre pour la reconnaissance du lieu.

Avec l'inscription aux monuments historiques, il a au moins gagné une première bataille : sa protection.

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 L'avenir de la chapelle.

Pour Alain Goillon, adjoint à la culture, il faut redonner vie au lieu.

« J'ai été émerveillé par l'intérieur de la chapelle quand je l'ai découvert, il y a un an. C'est un véritable trésor et les Berckois y sont attachés », insiste-t-il. L'idée est donc de rouvrir dès que possible au public cette chapelle murée depuis trois ans.

 « C'est un lieu attractif qui attirera bien au-delà des frontières de la région », défend-il.

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Mais le projet de la commune est bien plus ambitieux, en fait. « Il s'agit aussi d'en faire un lieu culturel avec une salle d'exposition et une salle de concert. » Reste donc à règler l'essentiel : la question de la propriété.

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 Et aujourd'hui ?

Quand au début des années 2000, les soeurs quittent la chapelle et que Nexity rachète le bien et les terrains alentours pour un projet immobilier, un accord aurait alors été passé avec l'ancienne municipalité de Bruno Cousein pour rétrocéder les lieux.

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 Problème, « il est difficile aujourd'hui de trouver des traces écrites de cet accord », affirme Marc Nicolet, le directeur de cabinet du maire, Jean-Marie Krajewski.

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Mais le « hic » n'est pas là, puisque « Nexity a bien la volonté de rétrocéder le bien ».

 Des négociations sont en cours.

Or, la récente inscription de la chapelle aux monuments historiques pourrait « changer la donne ».

Car la ville espère qu'une partie des travaux de réhabilitation sera assurée par Nexity.

Le promoteur n'y serait pas opposé...

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« À hauteur de 60 000 euros », précise Marc Nicolet.

Peu à côté des 600 000 euros de travaux évalués sur ce monument désormais classé.

Et la ville n'a pas budgété pour l'heure les 540 000 euros, hors subventions, qui pourraient rester à sa charge.

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« Il s'agit maintenant de trouver un accord.  Il n'y a pas urgence, mais il faut faire vite. Les fresques pourraient s'abîmer  », conclut Marc Nicolet.

 Et si certains élus avaient parlé d'une régularisation pour la fin de l'année, plus personne aujourd'hui ne se risque à donner de date.

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Il faudra encore patienter pour voir l'intérieur de la chapelle Cazin... <<<  

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