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Dernièrement, le nouveau désherbeur thermique à eau a été officiellement mis en service devant la Mairie de Berck sur mer.
De par la volonté de la Municipalité qui se lance dans la culture raisonnée  , ce nouvel outillage était attendu, notamment par Alain Cornu, conseiller délégué à l'Environnement et sa collègue Bernadette Jadot.
Livré par le constructeur Robert Desmidt d'Audruicq, cet "électro clean" est en fait un gros chauffe-eau électrique de 1 000 litres qui est rechargé en eau chaque nuit pour être opérationnel le jour, durant 8 heures.

Tiré par un tracteur le long des rues , sa lance permet une mobilité de plus de 5 mètres .

Elle envoie l'eau chaude à 130 degrés à la sortie ,sous une pression de 2,5 bars.


"Si le prix , 43 000€, semble important, il est vite compensé par la diminution de l'utilisation de produits phito-sanitaires qui nous coûtent 12 000€ par an ! précise Alain Cornu. L'Agence de l'eau a d'ailleurs subventionné l'achat à hauteur de 9 600€. "

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Comment ça marche ?
 Le principe consiste à appliquer sur les plantes de l'eau chaude pour les détruire.

 Nos aînés jetaient d'ailleurs l'eau chaude de cuisson des pommes de terre dans les allées de jardin afin de les désherber...
A partir d'une température de 70 degrés, les cellules végétales éclatent , les tissus végétaux ne pouvant pas résister au choc thermique.
Seule la partie aérienne des plantes est touchée.

 Donc , même si l'efficacité est maximale sur la jeune plante , plusieurs passages sont nécessaires en fonction des cycles végétatifs des herbes spontanées.

Dans le cas des vivaces, un  passage régulier s'impose afin d'épuiser les ressources racinaires.

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Avec la prise de conscience des enjeux environnementaux et de santé , mais aussi avec la mise en place des nouvelles réglementations , les municipalités doivent donc se tourner vers d'autres techniques.

Le désherbage à eau chaude en fait parti , tout comme l'épendage de mulch dans les massifs ...ou le retour au désherbage traditionnel à la main  ! Encore faut-il que les particuliers suivent leur exemple, pour le bien de tous !


Mais ces changements de pratiques doivent aussi s'accompagner d'une acceptation des herbes spontanées et d'une meilleure information sur cette double démarche, soit "de désherber autrement tout en acceptant quelques plantes en liberté "!

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Pour l'an prochain, et pour poursuivre dans cette voie , Alain Cornu envisage de faire installer des panneaux photovoltaïques sur cette chaudière .

"Ils permettraient de monter la température de l'eau à déja 40 degrés, l'électricité faisant alors le reste la nuit ", précise Robert Desmidt.


A signaler que dans certaines villes, la chaudière est tirée par un cheval afin d'économiser le coût du tracteur et réduire sa nuisance !
Alors, à quand une petite écurie ou une éolienne dans la cour du Centre Technique Municipal de Berck sur mer ?

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