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La salle parossiale Sainte Anne était bien garnie pour la conférence de Christian Tilmont qui fêtait ses 25 années de diaconat .

Pour cet enseignant à la retraite, père de trois enfants, " le diaconat est un chemin de bonheur".

Mariée à une berckoise, Marie Annick, Christian a passé sa carrière hors de Berck, dont 27 années comme chef d'établissement privé, à Dunkerque, Bergues et enfin à Lille , à Thérèse d'Avila, à la tête de 2 000 élèves, collégiens et lycéens.

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C'est un appel de l'église qui lui a fait découvrir le diaconat. Six ans de formation ont été nécessaires.

"J'aime beaucoup ce côté relationnel,  explique t-il. Je suis proche de la vie des hommes."

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Dans sa conférence, introduite par l'abbé Jean Pierre Hochart, Christian a retracé l'évolution du diaconat, du deuxième siècle à nos jours, avec une disparition de près de dix siècles.

"Les rapports Eglise/société ayant bien changé au XXième siècle, explique t-il, c'est dans ce contexte que l'Eglise a rétabli le diaconat au Concile Vatican II, pour répondre aux besoins nouveau de notre temps".

Et face à la diminution du nombre de prêtres ?

"Les diacres ne sont pas là pour remplacer les prêtres, termine t-il. Nous ne pouvons pas célébrer la messe, par exemple."

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Actuellement, les diacres sont près de 2 500  en France, dont 48 dans le diocèse d'Arras où Christian en est le délégué épiscopal.

Une nouvelle tâche qui lui prend d'ailleurs la plupart de son temps, maintenant.

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