VALENTINE'S DAY...RETOUR SUR CE GROUPE TRÈS CREATIF... ...

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On disait de Cassius Clay qu’il volait comme le papillon et piquait comme l’abeille.

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Sur le ring de leur premier album, Whatever You Want, Valentine et ses hommes caressent les émotions avec une blancheur folk et les font rugir avec un cœur noir.

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Elles sont rares en France (Emily Loizeau ? Camille ?…), les filles capables de faire à la fois frissonner et danser l’anglais. 

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Blonde du Nord aux yeux lagon, Valentine Derreumaux  s’est découverte une vocation de « songwriter » en craquant pour les mises à nu de Fiona Apple – Américaine à la voix et aux claviers ardents -, une identification facilitée sans doute par sa formation de pianiste.

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Mais depuis toujours, celle qui s’initia des années à la danse modern-jazz, est autant attirée par le groove que par la finesse des mélodies.

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Ses rêves de rythmes et d’harmonie,associées depuis l’enfance à la langue des Beatles et de Michael Jackson, elle les a d’abord ébauchés en solitaire, enrichie en 2000-2001, par un séjour d’un an aux Etats-Unis, à Minneapolis.

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Dans la ville de Prince, la jeune bachelière Lilloise acquiert cet accent bluffant et cette capacité à exprimer en anglais tout ce qui lui passe par le cœur.

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Restait à épanouir ses envies de swing et de feeling à vif avec des musiciens capables de les bonifier.

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Partageant tous un impressionnant bagage technique, façonné, entre autres, par les classes de différents conservatoires, David Rémy (guitare)..

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...Johannes Leroy (batterie, percussions) et Yann Gérardin (basse) ont élargi, chacun à leur façon, la palette de Valentine.

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Les uns colorant ses chansons de touches plus jazz (clavier) ou latino (Johannes), les autres accentuant des teintes blues, folk (David) ou reggae (Yann).

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Pendant quatre ans, Valentine’s Day a rodé sa complicité et l’osmose de ces styles à l’épreuve de la scène. 

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Multipliant concerts et tremplins sur un axe Lille-Bruxelles-Paris, s’aventurant régulièrement à l’étranger (virées aux Pays-Bas et au Maroc), le groupe s’est forgé un répertoire dopé par cette dynamique collective.
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Il était temps de capturer cela en studio.

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Isolé deux semaines et demi en Normandie, au Studio Loko, avec un ingénieur du son britannique, Andy Robbins, Valentine’s Day a profité de cette bulle créative pour concentrer ses multiples facettes avec une cohérence pop.

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De sa voix chaude et agile,dont l’énergique délicatesse rappelle parfois celle de la Canadienne Feist, la chanteuse sait varier les plaisirs.

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On retrouve dans ce premier album, son penchant originel pour les balades intimes (Let’s Go Back, Piece After Piece, Black Star…),...

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...mais ce timbre groovy fait aussi virevolter les mélodies sensibles du côté du jazz, de la soul et du funk (Just, Lady Bug, Road of Love)..

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... voire du hip hop (Unbreakable), du disco (Shame) ou des chaloupées jamaïcains (Don’t Give Up, Whatever You Want).

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