SE DÉFENDRE CONTRE LA MONTÉE DE LA MER... Acte 2

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Voici la suite de la réflexion de Claude Vilcot, Maire de Groffliers, et Ami d'Hom.arts , sur le problème de défense contre la mer en Baie d'Authie...

*" Pour rappeler notre territoire dans les esprits, il importe de créer une synergie entre les différents pouvoirs politiques. Le Député est très vigilant sur cette question et je le remercie vivement d’avoir pris à cœur ce dossier et de ne pas avoir hésité à arpenter à deux reprises la baie d’Authie en 2010 pour accompagner le Préfet d’une part ; et le vice-président à l’environnement du Conseil Régional d’autre part.

Ces personnalités ont vu l’extrême fragilité du cordon dunaire qui dans ses points le plus fragiles  ne concentre plus que neuf mètres d’épaisseur … la distance minimale de sécurité étant de 15 mètres …

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Depuis un an, je sollicite quotidiennement l’allégement d’une seule des trois procédures réglementaires préalables à l’autorisation d’aménager le domaine public maritime vu l’urgence de la situation : l’enquête publique.

Elle seule parce qu' elle est la plus longue, il ne resterait que l’étude d’impact et l’étude d’incidence qui sont, elles, incontournables.

La réponse à cette requête, nous l’avons eu dans les tous derniers jours de l’année 2010 et je vous en réserve la primeur.
Je vous  livre ce soir un extrait de la réponse émanant de Monsieur  le directeur départemental des territoires et de la mer (ex DDE).

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« Si l’on peut reconnaître effectivement une fragilité à terme du cordon dunaire, l’enjeu en arrière des dunes reste très modeste et l’occurrence d’un phénomène de submersion relativement faible. En conséquence, si la fragilité de certaines parties de ce territoire à l’érosion et à la submersion n’est pas contestable, les notions de « péril imminent » et de « danger grave » requises pour justifier d’une dispense de l’enquête publique ne sont pas ici avérées »

Cela signifie en clair que nous sont imposées l’étude d’impact, l’étude d’incidence et  l’enquête publique avant d’agir soit un délai moyen d’environ un an et demi. Voilà, cette nouvelle déconcertante…..

Il n’y a pas de véritable risque. Et quand, nous élus, faisons part de l’inquiétude de la population, on nous répond qu’il ne faut agir sous le coup de l’émotion !

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Et oui, étrange époque, étrange signe des temps, le triton crêté peut dormir sur ses deux oreilles en Baie mais pas l’homme à qui l’on fait quasiment le procès d’exister en ces lieux. Je pense que vous considérerez comme moi que cela n’est ni raisonnable, ni acceptable."...

DERNIERE PARTIE, DEMAIN...

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