PLUS DE 500 PERSONNES ...POUR LA DÉFENSE CONTRE LA MER EN BAIE D'AUTHIE...

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Malgré le conditions météorologiques peu favorables, ils ont été plus de cinq cents  à participer à la marche symbolique, ce samedi après-midi, en Baie d'Authie, sous l'égide de l'association de défense contre la mer qui vient de se créer.

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En partance de la base des Sternes et du parking de fond de Baie à Groffliers, les deux groupes se sont rejoints au point névralgique, le Bois des sapins.

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Ainsi, chacun, élus et candidats aux prochaines élections cantonales, mais surtout riverains de Berck, Waben, Groffliers, Verton, Rang du Fliers, Merlimont...ont pu se rendre compte de visu de l'avancée de l'Authie qui a creusé sa hanse dans les dunes déjà fagilisées par le vent et les marées .

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Au porte-voix, le président Philippe Cornu et son Vice-président Daniel Moitel ont rappelé les péripéties du dossier avant d'expliquer les travaux nécessaires .

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Ils souhaitent le renforcement de deux points sensibles de la dune en urgence par apport de sable notamment, avant les grandes marées de Mars, puis le dragage du banc de sable pour repousser l'Authie de plusieurs centaines de mètres.

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Des travaux déjà demandés par les élus présents mais qui avaient été freinés par des avis administratifs .

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Un déblocage est intervenu dernièrement , et le Maire de Berck Jean Marie Krajewski,  le Maire de Groffliers et porteur du projet pour la CCOS, Claude Vilcot et le Député Daniel Fasquel ont d'ailleurs rendez-vous auprès de la Ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko Morizet,  le 8 mars prochain , à Paris.

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Contacté par téléphone, un conseiller technique du  cabinet de la Ministre a affirmé que le cordon dunaire entre dans le plan digues, dès lors qu'il participe à la protection des populations.

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"Il faut savoir à quoi correspond un Plan de Protection des Risques d'inondations, s'inquiète Daniel Moitel. Il consiste à éviter les conséquences en cas de submersion et non de les combattre.

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Cela se traduit par des restrictions importantes dans les zones d'activités et d'habitat, avec des répercutions économiques. Ces restrictions sont d'autant plus fortes que le danger est important.

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Si l'on ne fait rien au bois de sapins, c'est ce qui va arriver. Notre plan sera établi fin 2013" .

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Après le retour des autorisations suite aux études d'impact faites, la CCOS procèdera au déversement de 5 000 tonnes de sable provenant de la plage de Berck , avant les grandes marées de fin Mars, pour combler les points sensibles.

Viendra ensuite le projet de dragage du nouveau lit...

A suivre.