LETTRE DE COEUR...pour le TELETHON ! DES REPONSES...
09 déc. 2009 *
Après la lettre ouverte que le Berckois Daniel Moitel a écrit à Pierre Bergé , voici des courriers qu'il a reçus ...
De Christine Tabuenca
Directrice Collecte et Communication
« Cher monsieur, nous comprenons que les débats récents dans la presse aient pu susciter une telle réaction, et souhaitons vous apporter quelques éclaircissements.
Pierre Bergé et Sidaction en général n’ont jamais eu la volonté de nuire au Téléthon ou de remettre en cause son existence.
Monsieur Bergé ne souhaitait absolument pas lancer une telle polémique à quelques jours du Téléthon.
Malheureusement, les médias ont largement amplifié et déformé ses propos. En voici quelques extraits qui permettront de vous rendre compte que M. Bergé s’est excusé d’avoir blessé les malades .
M. Bergé ne souhaitait absolument pas lancer une telle polémique à quelques jours du Téléthon.
Lors du Grand Journal du 1er décembre (Quotidien présenté par Michel Denisot, Canal +), M. Bergé a d’ailleurs souhaité qu’on l’excuse si ses propos avaient été mal compris.
« Je souhaite que le Téléthon soit un succès. Je souhaite que les Français donnent au Téléthon (...) parce que je souhaite que la générosité des Français ne s'épuise pas ».
« Ce n'est pas Sidaction contre Téléthon, ce n'est pas ça une seconde. (...) "
Pour ma part, précise Daniel Moitel, j'ai bien entendu les propos de Pierre Bergé, il n'y avait pas d"équivoque, c'est ce qui m'a fait réagir.
Elle témoigne également "de la blessure ressentie par elle et toutes les familles de malades face à cette attaque violente et injustifiée".
Elle continue malgré tout le combat au milieu des malades et leur famille.
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Voici ce que j'avais écrit après le décès de Julien :
La rage La rage, cela peut être, après avoir assisté té impuissant à la mort de son enfant malade, le souvenir soudain d’un poème qui s’installe à demeure dans votre tête. En voici un extrait : Le Roi des Aulnes de Goethe
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“ Qui chevauche si tard dans la nuit et le vent ?
C’est le père avec son pauvre enfant.
Il serre son garçon dans ses bras
Il le tient au chaud, il le protège,
- Mon fils pourquoi donc caches-tu ton visage ?
- Papa, ne vois tu pas le Roi des aulnes ?
Avec ses longs cheveux, avec sa couronne ?
- Ne soit pas inquiet, ce n’est rien qu’un nuage.
-“ VIENS MON ENFANT, TU ES JOLI, TU ME PLAIS,
SI TU NE VEUX PAS VENIR JE T’Y FORCERAI ! ”
- Papa, Papa, le roi veut m’emporter
Le roi m’a fait mal, le roi m’a blessé.
Le père a grand peur, il presse son cheval,
Il serre sur son cœur l’enfant qui faiblit.
Il touche enfin au but, dans un dernier effort,
Mais déjà dans ses bras son enfant était mort ”