LES "ÉMOTIFS ANONYMES"...DANS UNE AMBIANCE "CHOCOLAT"...

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*Devant une salle de cinéma bien garnie, le réalisateur Jean Pierre Améris a expliqué le pourquoi et le comment  après la projection de son film "les émotifs anonymes", ce vendredi soir au Familia de Berck.

Réalisateur de talent, il sait révéler avec sensibilité et émotion le jeu des acteurs qu’il met en scène.

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Il a déja fait ses preuves avec l’inoubliable "C’est la vie" avec Jacques Dutronc et Sandrine Bonnaire, sur un amour en fin de vie, mais aussi sur "Poids léger" avec Nicolas Duvauchelle et Bernard Campan et même dernièrement , sur les migrants de Calais avec "Maman est folle" sur France 3, avec Isabelle Carré.

"Les émotifs anonymes" est un film atypique et drôle avec un Benoît Poelvoorde étonnant dans un rôle de patron de chocolaterie, timide maladif et une Isabelle Carré, créatrice de chocolat,  tout aussi angoissée.

A noter que le "Comptoir de l'Authie" , pris au jeu, a offert des chocolats aux spectateurs, ce vendredi. Le goût et l'image...réunis.

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C'est un peu de sa jeunesse que le réalisateur a ainsi mis sur pellicule: une enfance tourmentée par un père pessimiste, un enfant complexé par sa grande taille ...

Jean Pierre Améris n'hésite d'ailleurs pas à se livrer au fil des minutes d'explication, gommant sans doute ainsi une certaine timidité derrière des flots de paroles...

Il est intarrissable sur la vie et les caractères de ses acteurs qu'il met en scène .

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"Ce film est un petit monde à part où l'on a choisi beaucoup d'acteurs qui savent faire des choses avec leur corps, explique t-il .

Je tenais à cette idée d'en faire un petit théâtre où chacun joue son rôle.

Mais au cinéma, on peu refaire les prises...Le théâtre est un autre métier. J'aime bien filmer le visage et l'intérieur de la tête de l'acteur.

Benoît Poelvoorde , je l'ai restreint...Parfois, il n'en pouvait plus de moi.  Je suis très dirigiste. Il a découvert que j'étais pénible et tatillon.. ."

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"J'ai trouvé la passion du cinéma dans mon enfance, raconte t-il.  J'ai gardé une trace de mes grands parents en les filmant étant jeune.

J'ai compris que le cinéma, c'est filmer la vie.

Il m'a donné confiance en moi. Il faut donner confiance aux enfants. Ce n'est pas forcement grave de se planter .

On est dans une société de l'élitisme où les gens sont un peu écrasés. Il faut savoir dire "Je"  parfois.

C'est pour cela qu'il existe ces groupes de paroles comme les Emotifs anonymes. J'y suis allé à une certaine époque."

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"Les émotifs anonymes": Un grand film, un grand réalisateur et deux grands acteurs, entre autres !

Deux grands rôles à travers lesquels, certains pourront se reconnaître...

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