LE COEUR DU PROBLEME... VU PAR UN AUTRE CONNAISSEUR DE LA BAIE D'AUTHIE

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*"TOUS LES AVIS SONT DANS LA NATURE"...

Voici aujourd'hui, celui José Lejeune, un connaisseur de la Baie d'Authie...Un observateur de longue date...

"L'érosion du trait de côte en baie d'Authie, un vrai serpent de mer...

A lire les inquiétudes des uns et des autres, j'ai l'impression que c'est au pied de la dune que l'on découvre, non pas le maçon, mais les incompétences, les silences, les futurs discours moralisateurs et rassurants des élus et des services d'Etat.

Ceux-là même qui savent depuis de nombreuses décennies  ce qui nous attend.

Les études sur l'érosion en baie d'Authie et la côte en général ne manquent pas.

Les points de rupture sont repérés depuis longtemps.

Et pourtant, les plans d'occupation des sols des communes limitrophes n'en ont pas tenu compte : des projets touristiques plus ou moins farfelus à mettre en place (port de la Madelon par exemple), trop d'argent à perdre peut être ou à gagner...

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Je suis inquiet pour la baie d'Authie : c'est ou c'était un des rares estuaires picards encore à peu près sauvage.

Le projet de parc marin sera bien vite oublié face aux pressions des petits
propriétaires de maisons individuelles vivants en arrière du cordon dunaire. Vous voulez du béton, des enrochements et des digues.

Soyez sans inquiétude : vous les aurez.

Ce seront vos impôts qui les financeront : soyez sans inquiétude aussi. Quelques années ou décennies à attendre et vous découvrirez que tout cela n'est qu'un cataplasme sur une jambe de bois.

La digue submersible et les enrochements perdus sur la plage sont là pour vous le rappeler chaque jour.

Les "anciens" connaissaient leur environnement.

Ils n'auraient jamais construit sur le bord de la mer....
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Facile de critiquer me direz-vous ! La lecture des diverses études donnent une voie plus respectueuse de notre environnement : pourquoi ne pas implanter des digues à l'intérieur et accepter de perdre quelques hectares de terres agricoles ?

Au lieu de partir à la mer, les dunes mises en mouvement par l'érosion s'implanteraient sur les zonages ainsi libérés reconstruisant bien plus rapidement que l'on ne pense une protection naturelle à moindre frais.

La nature n'a pas besoin de nous, c'est plutot nous qui en avons besoin..".

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