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*Dans la Mairie de Groffliers, Denise Pentier est retrouvée , dernièrement, sur les pas de sa grand-mère qui a travaillé pour Francis Tattegrain, tout au début du siècle dernier.

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Devant les toiles du maître, les souvenirs de sa grand-mère, Antoinette Cornu , dite Alphonsine, lui sont revenus en mémoire malgré ses 80 ans .

Il faut dire que, petite enfant, dans les années trente, elle allait souvent chez elle, dormant même dans son lit.

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C'est dans ces moments privilégiés des confidences que Denise a appris beaucoup sur la vie de Tattegrain, ses travaux, mais aussi ses parties de chasse et ses plantations d'oyats dans les dunes.

Elle raconte aussi volontiers le lapin non-vidé servi aux invités, ou encore les grandes tempêtes qui lui faisaient peur sur la côte.

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Sa grand-mère Alphonsine est entrée au service du peintre vers dix ans, travaillant aux tâches ménagères, mais posant aussi parfois pour lui.

Son frère, Léon Cornu, dit "Fouté", était le garde-chasse du vaste domaine de plus de cent hectares acquis dans les dunes par Tattegrain.

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Elle suivait régulièrement le Maître à Paris où il avait une maison et où il vendait ses oeuvres. C'est d'ailleurs là qu'elle a rencontré celui qui deviendra son mari, un garde républicain.

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Le couple reviendra  par la suite à Groffliers, à la Rochelle. Alphonsine y s'éteindra à 88 ans.

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Toutes ces anecdotes, Denise les a contées au Maire Claude Vilcot et au jeune étudiant Florent Décamps qui préparent un ouvrage pour la fin de l'année, "Groffliers au fil du temps".

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C'est un nouveau fil de la "grosse pelote Tattegrain" qui est en train d'être tiré...


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