L'ORIGINE DES VÊTEMENTS DE LA MAISON DU PATRIMOINE...

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l’association Berck, patrimoine et traditions a ouvert au public sa porte de la Maison du Patrimoine , au pied du phare de Berck.

L’occasion pour les touristes encore assez nombreux, mais aussi les autochtones de découvrir l’exposition sur la mode mise en place par les adhérents de l’association de Thérèse Baillet.

Ainsi, coiffes, robes, blouses...de 1880 à 1930 sont à la vue du public dans un décor de maison de pêcheur .

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Marie-Françoise Hagnéré est l’une des membres qui a fourni une partie de ces vêtements.

"Ils viennent de mes deux grandes tantes, Flore et Marthe Parmentier qui étaient enseignantes, avant guerre, à l’école Saint Joseph. Après leurs décès, en 1978, nous les avons découverts dans leur grenier, soigneusement emballés dans des papiers et étiquetés. C’est une vrai chance pour l’association."

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Filles du mareyeur Pierre Parmentier, ces deux dames qui ne se sont jamais mariées, étaient bien connues des berckois à l’époque . Flore était titulaire du poste d’enseignante et sa soeur la remplaçait en cas de maladie. Issues d’une famille aisée, elles ont été ruinées, comme certains , par l’achat d’emprunts russes, au début du XX ème siècle.

Et c’est dans une maison de pêcheur, à l’ancienne, qu’elles ont vécu jusqu’à la fin de leur vie, dans une rue du quartier des pêcheurs de Berck-ville.

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"Elles vivaient hors du temps, se souvient Marie-Françoise. Sans réfrigérateur, avec un seul robinet et une seule prise électrique dans la maison dont la façade était repeinte à la chaux. Elles ne jetaient rien . Parmi les vêtements dans le grenier, nous avons retrouvé le coffre-fort de mon grand-père , mais il était vide .."

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L’exposition actuelle sera encore visible le samedi 26 Octobre (14h30 à 16h30) , puis début décembre, lors du Téléthon, avant de laisser place , au printemps prochain, à la "mode coquine" des berckoises !

Dessous chics, corsets, cache-corsets, chemise..., autant d’éléments vestimentaires des années 1 900 pas encore dévoilés et qui dormaient dans les malles des greniers berckois !

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