LE CIRQUE PINDER: UN FEU D'ARTIFICE D'ETOILES ET DE TALENTS...
20 juil. 2008
Pour le 14 juillet, les berckois attendaient le cique Pinder qui n'était pas venu depuis de nombreuses années! Retour sur un événement où se sont mêlés surprises, artifices, talents...et travail !
Décidément, à cause du transfert du marché sur la place du 18 juin, c'est un peu le "cirque " à Berck , pour l'installation des cirques durant l'été !
Déjà,pour cause de terrain privé impratiquable, le petit cirque d' Achille Zavatta fils avait dû se réfugier au fin fond de la ville, sur le parking de Terminus!
Toute la semaine dernière, on nous annonçait le grand cirque Pinder sur le parking du Lycée Lavezzari et c'est finalement sur cette place du 18 juin que le chapiteau a été monté , le 14 juillet...Parking trop petit, envahissement des camping-cars, véto de la direction du lycée...un peu de tout celà à la fois !
Ce retour à la case départ , la place du 18 juin, n'a pas été pour déplaire à Frédéric Edelstein, le directeur, dresseur de fauves et fils du propriétaire du cirque Pinder, Gilbert!
"Ce n'est pas facile de loger sur une place plus de quatre kilomètres de convoi, expliquait-il. "
Dès le lever du jour, c'est donc véritablement un petit village ambulant qui a pris possession des lieux, avec 33 semi-remorques, près de 150 personnes et 120 animaux dont des fauves. Et c'est ainsi dans les 180 villes étapes de la saison!
Toute la matinée , de nombreux berckois ont pu regarder le ballet des engins et le travail des hommes , pour installer dans les plus brefs délais, l'immense châpiteau.
Un peu de nostalgie pour l'un des spectateurs, Patrick ! Originaire de Rethel ,dans les Ardennes, il est en résidence secondaire à Merlimont. Dans les années 70, il a fait parti de l'équipe de montage du cirque Pinder.
" Tout à la main, précise t-il. Nous n'avions pas de Manitout pour décharger et transporter les gradins... Un dur travail"!
Mais un souvenir inoubliable et des étoiles brillantes dans les yeux de cet ancien du cirque qui a parcouru la Belgique, la Hollande et la France , à monter et démonter le chapiteau à la force des muscles...
En trois heures,tout était réglé et le spectacle pouvait commencer !
Fidèle à lui même et à la tradition de Jean Richard et de la "piste aux étoiles" présentée par Roger Lanzac dans les années 60, le cirque Pinder pouvait alors réjouir les" petits et les grands" , venus très nombreux en famille pour savourer cet "art bien vivant".
Clowns, équilibristes,trapézistes...chameaux, chevaux et le numéro plus attendu, près de 20 fauves, lions, lionnes, tigres et tigresses réunis dans la cage par Frédéric Edelstein, ont fait revivre les grandes joies du cirque.
Dès la fin de la deuxième représentation, le cirque est reparti vers Dieppe, Fécamp,Deauville...où il distillera , jour après jour, la magie de la "piste aux étoiles"... Un vrai feu d'artifice pour une aventure qui n'est pas prête de s'arrêter !