LE CENTENAIRE DE LA VICTOIRE...VALAIT BIEN QUELQUES POÈMES ...
16 nov. 2018*
Pour les Poilus, la musique, les chants, les lettres et les poésies, leur ont permis d’échapper au quotidien et d’oublier ces bruits de la guerre...
... ses horreurs, de cacher leur peur, de maintenir leur moral au front, de passer le temps ...
Entre les assauts, terrés au fond de la tranchée, beaucoup ont eu le besoin de coucher sur les pages d’un carnet, leurs sentiments, leurs descriptions de l’horreur, quelques mots à la famille lointaine, aux marraines de guerre…
…et même parfois, des phrases de révolte, avec un bout de crayon de bois ou un porte-plume trempé dans un encrier de campagne .
Beaucoup d’anonymes ont ainsi témoigné par leurs mots…et certains sont devenus de grands écrivains par la suite !
Des textes plein d’optimisme ( et de pinard !) en 1914 de ces « S’en vont en guerre », on passe vite à la description de l’horreur dans les tranchées qui ensevelissent les hommes…
Puis, c’est l’espoir, la délivrance et la joie qui reviennent dans les textes en 1918 et 1919 !
L’association « Rencontres Poétiques Terre et Mer, avait souhaité participer à cette exposition en lisant quelques poèmes et textes sur cette « Der des ders », et surtout sur la fin de ce conflit dont nous commémorons le centenaire, cette année !
Après ces textes pleins de sens, Robert Magnier a interprété…
…. avec l’aide de Jean-René Devilliers…
… la chanson qu’il a écrite sur cette Première Guerre mondiale, qui malheureusement, ne sera pas la « Der des ders », comme vous le savez !