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Les événements qui réunissent les Berckois durant ces « 13 jours actuels pour le Centenaire de la Victoire », ont eu lieu il y a 100 ans.

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Un siècle de vie nous sépare de ce jour d’automne où, dans la forêt de Compiègne, la fin des combats est signée entre les principaux belligérants de cette Première Guerre mondiale.

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La Municipalité de Berck sur Mer a souhaité fêter le Centenaire de la Victoire en 2018,  plutôt qu’un début de guerre en 2014,   en musique, en chansons, en spectacles d’arts vivants, en expositions, en poèmes …durant ces 13 jours, avec l’aide de plusieurs associations et établissements scolaires !

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Ce vendredi soir, l’église Notre Dame des sables était bien pleine pour le concert du Centenaire promis par la Municipalité berckoise pour fêter l’événement avec le Club Musical Berckois et la chorale Croq’Notes.

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« Cette soirée, a rappelé, Jean-Claude Ricart, Maire adjoint chargé de la Culture, nous la passerons donc en musique et en chants, en attendant d’autres moments forts, les jours suivants !

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Il y a 100 ans, dans les tranchées, la « musique » quotidienne y était d’abord les bruits de la guerre.

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Des sons lointains, puis proches, de la mitraille, des obus, avec rythmes prévisibles ou imprévisibles.

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Des bruits menaçants, hostiles, avec l’accompagnement de la peur…  Le mot terreur prend tout son sens, dans ces tranchées de terre !

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Bien entendu, durant ce conflit, la musique régimentaire a accompagné les soldats et les a galvanisés pour le combat.

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Mais la musique n’a pas été uniquement militaire !  Elle leur a permis d’échapper au quotidien et d’oublier les horreurs de la guerre, de cacher sa peur, de maintenir le moral au front, de passer le temps, mais aussi d’exprimer sa révolte.

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Voici un témoignage de Lucien Durosoir, avec sa lettre à sa mère, du 7/12/1914

« Nous vivons sous un bombardement incessant, on s'y habitue et cela ne nous empêche pas de rire et de faire, certains soirs, des soirées de café-concert. Les applaudissements, ce sont les obus qui éclatent plus ou moins loin. Si vous pouviez nous voir, vous vous tourmenteriez beaucoup moins que vous ne le faites certainement. Les intempéries sont bien plus embêtantes que le feu de

l'ennemi. On se tire toujours d'affaire, il y a tant de ressources chez nous ! »

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La musique militaire servait à transmettre des ordres, intimider l’ennemi, stimuler le courage des combattants et à rythmer la vie quotidienne du militaire.

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A chaque temps de la vie militaire correspond d’ailleurs une musique spécifique, au clairon ou à la trompette, selon les armées.

Il y a  les Sonneries de bataille : Cessez le feu ! En avant ! Chargez !

Des Sonneries de parade : Ouvrez - Fermez le ban ! Garde à vous ! Au drapeau !

Et des Sonneries de quartier : Réveil - Appel - Repas - Extinction des feux...

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La musique populaire était jouée avec des instruments manufacturés ou artisanaux faits par des professionnels ou improvisés par des soldats dans les tranchées, à partir d’objets de récupération.   Citons le célèbre violoncelle de Maurice Maréchal fabriqué avec le bois d’une caisse de munitions. Il l’avait baptisé « le poilu ».

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