LE PRINTEMPS DES POÈTES ...à LA MEDIATHEQUE D' OPALE SUD...CE SAMEDI ...

Ce samedi 19 Mars, à 14h30, la Médiathèque d'Opale Sud, à Berck sur mer, accueille les membres de l'association Rencontres poétiques Terre et mer, pour sa deuxième prestation dans le cadre du Printemps des poètes !

​A cœur de la Médiathèque, près de quinzaine poètes nous rappelleront des beaux textes du XX ème siècle, un siècle de belles créations de la part de belles personnes, comme Aragon, Brel, ou encore Béart...

Un hymne au Mot'Art, par excellence !

LE PRINTEMPS DES POÈTES ...à LA MEDIATHEQUE D' OPALE SUD...CE SAMEDI ...

Dans ce répertoire, vous trouverez aussi des textes d'auteurs berckois, comme celui de notre amie Maria Dali dont voici son séduisant poème, "A L'AUBE":

"Au pied de ces collines embrumées,

Ne dévoilant pas encore ses secrets,

Montent des parfums de mousse et de terre âpre

Fumants, humides et frais

Voilés par une fragile et légère rosée.

Des champignons cachés, à l’abri sous la futaie,

Bois tendre ou vieux aux odeurs acres.

LE PRINTEMPS DES POÈTES ...à LA MEDIATHEQUE D' OPALE SUD...CE SAMEDI ...

Chemin caillouteux qui va vers l’éternité

Tant la brume estompe son arrivée.

Mes pas crissent sur les graviers mouillés,

Mon âme se grise tant elle est éprise.

Voilà de vertes feuilles, herbes et mousse humidement éveillées

Ombre et lumière, lumière et ombre dansent devant un tel ballet

Accompagnées par le chant d’un, puis deux oiseaux éveillés.

LE PRINTEMPS DES POÈTES ...à LA MEDIATHEQUE D' OPALE SUD...CE SAMEDI ...

Tout ce qui était endormi, halète, frémit,

Et le ciel, qui honteux de son gris bleuit.

Tout doucement, un rayon de soleil, puis deux, m’éblouit.

Je sens sa douce tiédeur en ce matin qui naît.

Du jaune, çà et là, primevères, jonquilles, fleurs de pissenlit…

Et voilà, le décor est presque complet !

LE PRINTEMPS DES POÈTES ...à LA MEDIATHEQUE D' OPALE SUD...CE SAMEDI ...

Je vais le long du petit ruisseau qui brille, reluit.

Lui aussi va loin, loin vers l’infini.

Avec son gazouillis, son clapotis, il court comme s’il était ravi !

Sa fraîcheur, vivacité, luminosité m’extirpe de l’ennui.

Ah ! Que j’aime cette langueur enivrante de Dame nature

Tout mon corps sort de sa torpeur, il frémit, tremble, sort de sa noire bure.

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