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CARTE BLANCHE À SACHA FASQUEL, FERRAILLEUR D’ART

DANS LE CADRE DES 23èmes rencontres de sculpture contemporaine

au Pôle Tourisme «Corderie», boulevard Bigot-Descelers ; tous les jours de 10 à 13 h et de 14 à 18 h 30 ; entrée libre

La froideur du métal s'humanise sous les mains de Sacha Fasquel.

De morceaux de ferraille tordus et qui ne ressemblent à rien récupérés dans des bennes à ordures naissent des penseurs, des géants, des humanoïdes interrogeant le public et laissant libre cours à l'imagination.


«Je travaille avec ce que j'ai sous la main.

J'ai commencé par la peinture, puis je me suis mis à déformer les châssis, à utiliser du plâtre.

Le métal s'est ensuite imposé, c'était plus simple à travailler.

Il suffit d'avoir un fer à souder, une racleuse et une cisaille», confie cet artiste réservé qui travaille tel un ermite au fond de sa cave.

 «Ce n'est pas possible de la visiter, on tient à peine à quatre dedans et puis c'est mon endroit d'alchimie, c'est ma cabane, mon coin secret.

Il y a peu de gens qui y entrent».


Sacha travaille pour des particuliers qui lui commandent des pièces et, entre deux, pour ses propres créations :

«je commence par des masques et après, j'imagine les personnages, les postures, la gestuelle» poussant à son maximum l'expression corporelle.

Et d'explorer de nouvelles pistes : «j'aimerais bien lier métal et béton».

Mais «ce n'est pas simple d'être artiste. Il faut rencontrer la bonne personne au bon moment qui croira en vous et surtout il ne faut pas être pressé», conclut-il.

 

du samedi 31 mars

au dimanche 29 avril

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