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Il y avait déjà l'avion, le vrai et le modèle réduit télécommandé, l'ULM  triaxes , le pendulaire...et même la mongolfière sur l'aérodrome de Berck, mais depuis avril dernier, on y rencontre aussi le paramoteur !

Originaire de Servins, près d'Arras, Bertrand Lamblot vient régulièrement y pratiquer des vols au dessus de la Côte et même y instruire quelques amateurs du genre, sous couvert de l'Aéro ULM de Berck.

Ancien commerçant de motos à Bruay, Bertrand s'est reconverti dans la "mobylette des airs"  depuis deux ans.

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Actuellement, il y instruit deux jeunes retraités, Michel Goetgheluck du Touquet et Christian Delvalle de Doulens.

" Le plus gros de l'apprentissage, explique Bertrand, se fait au sol, avec la manipulation de la voile avant le décollage. L'hélice que l'on a dans le dos ne sert qu'à se propulser. L'essentiel, c'est la voile . On travaille beaucoup sur la sensation du vent"

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Alternant cours pratiques et théorie, les stagiaires évoluent sur une période de deux mois  à un an selon la fréquence des rendez-vous et les capacités de chacun, pour un coût de 800€ .

Après , il faudra prévoir 8 000€ environ pour l'hélice et la voile .

Un pécule assez abordable cependant pour "s'envoyer dans les airs" , en comparaison de la formation de pilote d'avion, et même d'ULM, et du prix de ces engins.

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"C'est le plus petit aéronef du Monde, ajoute Bertrand, et on n'a même pas besoin de hangar. Tout se transporte dans un coffre de voiture."

Avec un décollage et un atterrissage très court, une dizaine de mètres, le paramoteur est l'engin idéal pour découvrir les châteaux, les sites touristiques...avec son vol en horizontal, à une hauteur réglementaire à 150 mètres.

Le poids sur le dos d'une trentaine de Kilos est vite oublié grâce à la voile qui le prend vite en charge ...

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Des accidents en paramoteur ? "Pas plus qu'ailleurs, précise l'instructeur . La bonne connaissance de cette activité et la vigilance à tout moment sont bien entendu importants. A savoir que 85% des rares accidents sont dûs aux facteurs humains."

"J'ai déjà fait le chemin de Compostelle à pied, précise Christian Delvallez, et je souhaite le refaire par la voie des airs, à la vitesse de 40km/h". 

Un rêve qu'il pense réaliser l'été prochain, au terme de son apprentissage et d'une quinzaine de vols de perfectionnement. 

Les voies des airs font toujours rêver...même à la retraite .

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Pour en savoir plus sur le Paramoteur: 

Bertrand Lamblot, Tel 06 63 19 27 86  E-mail bl-62@orange.fr  Site Internet www.schoolparamoteur62 

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