EUGÈNE BLOT... ÉTAIT-IL UN ARTISTE MERCANTILE ?

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Doit-on faire un procès en mercantilisme à Eugène Blot ?

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Rangé au rayon des tâcherons produisant en série des “souvenirs de bords de mer” à destination des premiers touristes venus faire trempette sur la Côte d’Opale...

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...Eugène Blot a cruellement ressenti ce manque de reconnaissance.

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Pourtant, les pratiques en vigueur dans la création artistique, à la fin du XIXè siècle, ne sont pas exemptes de ce qui, tacitement, est reproché à Eugène Blot.

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La reproduction pour la vente d’une oeuvre originale, en un nombre indéfini d’exemplaires, est alors habituelle.

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Tattegrain, Chigot, Roussel ou Lavezzari ont exécuté, pour satisfaire les commandes de particuliers ou profiter de l’engouement suscité par une toile, de très nombreuses répliques.

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Les “types” de la photographie ont alors comme pendant les “peintures de genre” qui satisfont la bourgeoisie cliente des peintres berckois.

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Combien de “pêcheurs allumant leur pipe”, de “marins réparant un filet”, de portraits de “vieux loups de mer”, de “préparatifs de pêche” et autres “retours des bateaux” sont-ils sortis des ateliers berckois pour teinter de pittoresques les murs de logements parisiens ?

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Qui songerait pourtant à leur dénier toute valeur artistique ?

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LA SUITE ..(.ET FIN )...DEMAIN...