*

 

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-071.jpg

 

*2 EXPOSITIONS...à BERCK  et à MONTREUIL...

Fernand Quignon

(1854 – 1941)

"Terre et mer"

à voir jusqu'au  23 décembre 2011

Voici quelques photos de l'inauguration de l'exposition " côté  Mer" au Musée d'Opale Sud , en présence de la petite fille du peintre,  Brigitte Potiez-Soth.

*affiche-mer-berck.jpg

Né le 20 septembre 1854, à Paris, Fernand (Ferdinand pour l’état-civil) est le fils d’un prospère ébéniste d’art à qui succède, en 1871, le frère aîné du peintre. Fernand travaille pour l’entreprise familiale en tant que dessinateur-concepteur jusqu’en 1879 où le succès de la maison est tel qu’il lui permet de se consacrer à la peinture. Ses amis Alfred Roll (1846-1919), fils d’ébéniste comme lui, et Charles André (1850 – 1915) l’encouragent dans cette voie.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-063.jpg

Les années de formation

En 1879 et 1880, Quignon sort à de multiples reprises peindre "sur le motif" en Île de France. Il fait l’incontournable voyage en Italie en 1880, expérience d’autant plus indispensable qu’il s’affirme en autodidacte. L’acceptation en mai de deux de ses oeuvres au Salon valide ses choix.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-068.jpg

La même année, il découvre Pont-Aven et séjourne à la pension Gloanec pour laquelle il exécute en compagnie d’Herman Van den Anker (1832 – 1883) l’enseigne qui trônera longtemps au-dessus de la porte d’entrée. Durant trois années, Quignon y fait l’expérience du plein air naturaliste, se lie avec de nombreux artistes, dont Claude E. Schuffenecker dont il devient le voisin, rue Boulard à Paris et chez qui il rencontrera Paul Gauguin.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-072.jpg

C’est de Pont-Aven que Quignon sollicite la main de Marie Gestelli, fille d’un ébéniste-sculpteur de l’entreprise familiale, qu’il épouse en 1881.

Peintes en vallée de Chevreuse, "Les Moyettes" lui valent une médaille de troisième classe au Salon de 1888 et marquent le début d’une notoriété que consacrent la participation à l’exposition universelle de 1889 (médaille de bronze) et l’achat par l’Etat pour le palais de l’Elysée du "Blé noir". Peu après le Vexin (1887), il fait connaissance de la Côte d’Opale lors d’un séjour à Cayeux (1889).

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-074.jpg

Un artiste consacré

L’obtention d’une médaille de seconde classe au Salon de 1891 ("Les regains") et sa nomination "hors-concours" autorisent Quignon à y exposer dorénavant les oeuvres de son choix, ce qu’il fera jusqu’en 1941.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-062.jpg

Artiste reconnu, Quignon dispense ses conseils à de jeunes peintres dont Gustave Loiseau (1865 – 1935) qui reçoit auprès de lui durant 6 mois (1889) sa seule formation spécifique en peinture. De multiples expositions, en France et à l’Etranger (Chicago, Anvers, Münich, Saint-Petersbourg, Moscou, Buenos Aires…) attestent la notoriété du "Peintre des moissons" qui reste présent dans de nombreux salons après la Grande Guerre.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-077.jpg

Quignon et la Côte d’Opale

Pour soigner sa seconde fille, Germaine, atteinte de tuberculose osseuse, Quignon est orienté vers Berck qui jouit alors d’une réputation internationale en la matière (Albert Besnard et Marius Chambon, pour ne citer qu’eux, y viennent pour des raisons identiques).

Elle est prise en charge, à l’Hôpital Maritime, par le docteur Ménard, chirurgien célèbre et amateur d’art proche du peintre Francis Tattegrain (1852 – 1915).

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-076.jpg

De 1899 à 1905, lors de séjours réguliers, Quignon fréquente les artistes du littoral et, en particulier, Adrien Demont (1851 – 1918) et Virginie Demont-Breton (1859 – 1935), amis proches de Tattegrain installés au nord de Boulogne. Pendant cette période, il peint les paysages de la côte, de Wissant à la baie d’Authie, ainsi que ceux du proche arrière-pays, dont Montreuil-sur-Mer. Les marines qu’il y réalise sont les seules qu’il ait peintes.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-043.jpg

Le paysage avant tout

Tout au long de sa carrière, Quignon reste fidèle à une approche post-impressionniste du paysage, avec une prédilection marquée pour les vues de campagne qui lui valent sa réputation. Que ce soit dans les scènes rurales ou dans celles, plus rares, relatives aux activités maritimes, il met entre lui et ses sujets une distance qui le démarque nettement de l’approche naturaliste de ses amis Demont et Tattegrain. Un rendu très subtil des ambiances lumineuses et une aptitude particulière à donner à chaque saison son ton juste caractérisent un travail dont la longévité fit peu de cas des courants les plus innovants de la création artistique.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-038.jpg

L’exposition

Fruit du partenariat engagé avec Madame Brigitte Potiez-Soth et le Comité Quignon, elle fait suite à l’exposition tenue au musée Daubigny d’Auvers-sur-Oise, en 2010.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-049.jpg

Du 13 mai au 23 décembre 2011, l’exposition proposera plus d’une centaine d’oeuvres sur deux sites muséaux distants de 15 kilomètres. Le musée d’Opale-Sud (Berck-sur-Mer) présente les marines qui côtoieront, pour l’occasion, celles de l’ami Francis Tattegrain. Au musée Roger Rodière (Montreuil-sur-Mer) seront accrochées les vues de campagne et les scènes champêtres emblématiques du travail de Quignon.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-051.jpg

Questions pratiques

Sur présentation du billet d’entrée acquis dans l’un des deux musées, la gratuité d’entrée sera automatiquement concédée à l’autre. Dans les deux cas, ce billet donne accès à la visite des collections permanentes.

*REPORTS-13.ET-14.05.2011-056.jpg

Publications

Le catalogue raisonné (286 pages, 32 euros) et le catalogue des dessins (64 pages, 12 euros) seront disponibles sur les deux sites.

 

 

*Affiche-terre-Montreuil.jpg

Retour à l'accueil