Cette poésie a été classée " Première " par les GgO ! 


 

Des saules, des petits saules, des drôles de saules

Car humides sont par ici les sols

Pour le plaisir de nos petites grenouilles

Dont il a fallu reconnaître les bouilles.

 

 

Nous trouvons vers Montreuil un signe de deuil,

Un étrange cercueil un peu tape à l’œil,

Sans sa dépouille et nettoyé de sa rouille

On comprend mieux l’astuce et la magouille

Du Belge, cette fripouille !

 

Sur Baladin, nos petites canailles

Auraient pu s'éclater en pagaille

Mais nos chères ouailles

Sur les choix d'œufs se chamaillent

Et trouvent enfin celui de la caille !

 

A Labroye, ce fut l'heure des ripailles,

Sympathiques retrouvailles pour partager la mangeaille

Dans la bonne humeur et sans gouaille

Point besoin de notre plus bel éventail

Ni de nos sièges "nature" en paille.

 

A Le Boisle, pas d'achat d'osier sans oseille !

Et on s’émerveille d’avoir trouvé le prix d’une corbeille

Plus loin, le réconfort avec cette bouteille de perlé de groseilles

Ouverte sur la route, sans ouvre bouteille 

Mais attention, la maréchaussée veille !

 

Mais ne bayons plus aux corneilles

Gardons tous nos sens en éveil

Et grands ouverts nos yeux et nos oreilles 

Pour écouter au moins les bons conseils

Des autochtones qui nous surveillent !

 

Puis nous voici arrêtés devant un portail,

Contemplant un vitrail, photographiant le bétail

Ou visitant le musée de l’émail,

Prêt à rapporter nos trésors en ordre de bataille

Au besoin jusqu’au château de Versailles !

           

Dans un rallye, point de réel écueil,

Si dans la rue ou sur le seuil,

Nous questionnons les aïeuls

Encore bon pied bon oeil

Pour remplir notre feuille.

 

 

Alors on se débrouille, on se grouille, on cafouille, on bidouille

Pour ramener à nos gentilles grenouilles

La photo des gargouilles, le résultat de nos fouilles,

Et on leur gribouille cette petite bafouille tout en « euil, ail, ouille »


 

 

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