Bonjour à toutes et à tous,
Comme vous l’a déjà annoncé Daniel, j’ai pris sa succession à la présidence de notre association lors du dernier Conseil d’administration suite à la dernière Assemblée Générale au cours de laquelle Daniel avait ré exprimé sa volonté de ne plus être Président de l’ADCMBA. C’est un peu un voyage dans le passé car en bien des points et malgré l’investissement énorme de Daniel et de l’association nous nous retrouvons sur le terrain à peu près dans la même situation que lors de notre création en 2011, et ce malgré les nombreuses études, réunions ....
Le nouveau bureau se compose donc de :
Président : Philippe CORNU
Vice Président Daniel MOITEL
Secrétaire : Sandrine CAROUGE
Trésorière : Monique CAROUGE
Charge au « nouveau » bureau de poursuivre la lutte pour arriver enfin à un résultat concret avant une catastrophe comme le secteur du Montreuillois en a connue récemment.
Quelle est la situation au niveau de la protection des habitants de la rive Nord de l’Authie :
- À l’ouest, le territoire est couvert à un niveau de protection acceptable dans l’immédiat et en l’absence d’aléas climatiques majeurs : Une digue retro littoral en bon état et capable de contenir UNE rupture du cordon dunaire au niveau du bois de sapins. Ce dernier est de plus en plus mince et résiste grâce au mur de big bags mis en place en 2006. Combien de temps tiendra-t-il ? Heureusement la rehausse de la digue Barrois, issue du rechargement massif d’urgence de 2020, tient éloignée l’Authie de la rive évitant ainsi d’aggraver l’érosion en cet endroit. -
Au sud la situation n’a pas évolué malgré la définition des travaux à mettre en place depuis 2015 ! Après quatre dépôts de dossier depuis 2020, nous sommes toujours au même point. Refus de l’autorité pour dossiers incomplets sur les mesures compensatoires et l’inventaire écologique initial. L’état des digues existantes du sud de notre territoire est à un niveau critique, leurs réfections sont impératives.
Est-ce que les travaux projetés constituent un danger irrémédiable pour la faune et la flore environnante des digues. La réponse est NON. Pourquoi réclamer des compensations environnementales à 300% si ce n’est par un dogmatisme exacerbé de la part des services de l’état qui expose les habitants de la rive Nord de la Baie d’Authie à un risque majeur alors que la mission régalienne de l’état est la protection des biens et des personnes. Visiblement les biens et les personnes passent dorénavant loin derrière des fausses considérations environnementales sujettes à des interprétations plus que douteuses. L’aspect économique est loin d’être anodin dans cette affaire, vue les délais encourus actuellement et l’amoncellement de dossiers et études concernant le système d’endiguement, il est fort probable qu’à terme le cout des études, réunions et compensations environnementales dépassent le coût des travaux de réfection des digues ! En période de restrictions budgétaires c’est insupportable !
Il nous faut obtenir le plus rapidement possible le début des travaux prévus depuis de longues années, l’urgence est là. Pour cela il nous faut réfléchir vite à la stratégie à mettre en place pour que la CA2BM obtienne les autorisations nécessaires.