'' POLONIA DOUAI ''...POUR COMMÉMORER LE CENTENAIRE DE L’ARRIVÉE DES FAMILLES POLONAISES ...Acte n°2

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Ce dimanche après-midi, le spectacle « Polonia Douai » a permis de se rappeler, 100 ans après, l’arrivée en masse des familles polonaises dans notre région !

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A la sortie de la Grande Guerre, la France manque cruellement de main d’œuvre pour sa reconstruction !

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Il y a 100 ans, c’est donc l’arrivée en masse de travailleurs polonais avec leur folklore ( nos photos) dans notre Hexagone après la signature d’une convention franco-polonaise ( voir ICI, la première partie de notre article ). 

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En une vingtaine d’années, plus de 200 000 Polonais viennent s’installer dans la région, venant pour certain en bateau par la mer du Nord!

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Ce qui représentait un habitant sur dix, à cette époque !

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Ils  logent d’abord dans des baraquements en bois, puis rapidement dans des cités de briques.

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Ces familles s’installent surtout dans le pays minier (les mines), et autour des grandes villes industrielles (les usines).

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Mais la campagne n’est pas oubliée par « ces travailleurs infatigables » car certains choisissent de travailler dans les fermes, aux betteraves, et à la moisson, notamment.

On avait besoin de main d’œuvre partout, à la sortie de la Première guerre mondiale !

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Que l’on était « Polonais des villes » ou « Polonais des champs », le travail était dur pour tous à cette époque !

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Dans le pays minier, de véritables « petites Pologne » se développent à partir des années 1920, comme à Marles les mines.

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Ces cités ont leurs paroisses, leurs écoles, leurs magasins d’alimentation, leurs clubs sportifs, et même leurs harmonies...

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Ce dimanche après-midi, en introduction du spectacle de Polonia Douai, Michel Kucharski, Maire adjoint à l’urbanisme et aux travaux, descendant d’une famille venant justement de Pologne, comme le suffixe de son nom l’indique, a rappelé les faits !

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Avec quelques mots de polonais, il nous a livré quelques secrets de sa famille qui est arrivée en 1923….

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Il a expliqué des tranches de vie qu’il a vécu enfant, dans une famille soucieuse de s’intégrer à la population française !

Ce ne fut pas toujours le cas…

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Son père, mineur, reconnaissant pour l’accueil des français « qui lui donnaient du travail et à manger », obligeait ses enfants à parler le français, même à la maison, lors des repas, notamment !

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Michel et ses frères n’ont pas suivi de cours polonais comme un certain nombre d’enfants de leur âge !

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Une volonté paternelle forte, mais sans oublier les racines, bien entendu, ressurgies ce dimanche, lors de ce spectacle de « Polonia Douai »!

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Bientôt, sur notre Site, le film en musique de ce spectacle haut en couleur et en émotions ! !