L'ARDEUR...AU COEUR DU PRINTEMPS DES POETES BERCKOIS...

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Ces Vendredi soir et samedi après-midi, les poètes des Rencontres  poétiques « Terre et Mer » ont animé, avec ARDEUR, respectivement la salle d’Honneur de l’Hôtel de ville et la Médiathèque de Berck.

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Devant un public qui aurait pu être plus nombreux, les  intervenants ont rendu hommage au mot ARDEUR, le thème national du Printemps des poètes 2018.

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Ainsi, avec des textes écrits par eux-mêmes ( « Avec ferveur », « Toujours le vent », « L’enfant au papillon », « Le panier à salade », « Ardeurs des rêves »…), …

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…des textes d’auteurs ( « Puisque j’ai mis ma lèvre » de Victor Hugo, « L’aveu, de Phèdre » de Racine, « Le Cid » de Corneille…), …

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…mais aussi des chants (« Le Métèque » de Moustaki, « Debout les gars » de Hugues Haufray…), ils ont su traduire le mot Ardeur, selon de multiples facettes !

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Humour, Amour, Enthousiasme, Energie, Passion…étaient les mots clefs de ces deux grands moments de langue française, illustrés par un montage photographique des Amis d'Hom.arts !

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Voici d’ailleurs le texte originel de Sophie Nauleau sur la présentation de l’édition 2018 du Printemps des poètes , avec des photos de Roseline A. et Ludovic P.

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« Il est des mots qui jamais ne renoncent.
Des mots toujours fervents.
Rarement érodés.

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Des mots droit devant, par-delà l’encoignure des siècles.

Des mots d’entrain, d’élan, de vie.

Des mots tocsins qui se jouent des tourments.

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Des mots de plein cœur qui battent dans le sang.

Des mots de plein vent qui affolent les voiles.

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Des mots qui enjoignent, qui affament et ravissent. Des mots jamais avares.

Des mots toujours brûlants.

Des mots à la hauteur des temps.

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L’ardeur est de ceux-là dont l’énergie durable peut se dire dans toutes les langues de la terre.

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Des années que le « Printemps des Poètes » attise la flamme par-delà les saisons.

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 Des millénaires que les Védas célèbrent ce plein soleil.

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Il y a 2018 raisons de se vouer à cette vitalité poétique.

À cette vigueur communicative.

À cette chance du poème qui ne manque pas d’audace. »

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