de MONTREUIL SUR MER ...à MARRAKECH ...édition 2017...N° 13
09 mars 2017
Cette fois , tout le monde est au Maroc .
Trois bateaux ont assuré la traversée de l' ensemble de la troupe sur 18 heures .
Pas de mer agitée .
Pas de retard dans l' embarquement .
Pas de problème douanier .
Le temps est frais mais pas désagréable .
Ces dix-huit heures amènent quand même une différence entre les premiers partis et les derniers qui auront une nuit très courte . Le uns ont pu faire la fête à Algésiras , les autres la feront au Maroc .
Les premiers débarqués peuvent rejoindre l' Université Internationale de Rabat qui les accueille ( du moins ses pelouses ! ) avec un groupe musical et d' où ils seront délogés à 6 heures du matin pour rejoindre l' étape suivante .
Les derniers débarqués éviteront donc Rabat et rejoindront Boulajoul directement mais pour aller à Boulajoul , il faut monter , monter à 2200 mètres et faire une longue traversée du Haut-Atlas .
Et le Haut-Atlas en février , c' est sérieusement enneigé .
Alors on ne traîne pas, on mange des bornes.
D' autant plus que les nuits précédentes ont été courtes et qu' on est pressé d' arriver .
Pas vraiment le bon endroit pour tomber en panne .
Mais y en a-t-il un ?
Alice n' avait jamais mis les mains dans le cambouis avant de s' inscrire au 4L Trophy . Maintenant elle sait changer une roue et même remplacer les bougies !
Apprendre à se débrouiller seule , c' est l'une de ses principales motivations .
Elle se réjouit de découvrir le Maroc , elle avait envie de voyager, de partir à l'aventure.
Elle est servie .
Elle a déjà des choses à raconter .
On s'arrête peu mais il faut bien manger alors pause-déjeuner au milieu de nulle part , accompagnés de deux autres participants , d' un berbère et de ses moutons ...
Magique !
Le périple reprend à travers les cols marocains enneigés .
Mais la neige , ils n' apprécient guère .
Ils ne sont pas venus pour ça .
Certains ont pourtant amené des skis et se défoulent .
Julien , lui , a voulu faire de la luge .
Il en a fait et nous raconte qu' il a failli écraser des singes .
La route redescend enfin , le ciel s' éclaircit parfois .
On approche de Boulajoul où on arrive par un après-midi froid et humide mélangeant boue et surtout grande fatigue .
Olivier et Alexandre se couchent tôt pour récupérer des longues journées et des courtes nuits qu' ils ont affrontées jusque là .
A SUIVRE