Cette fois , tout le monde est au Maroc .

Trois bateaux ont assuré la traversée de l' ensemble de la troupe sur 18 heures .

Pas de mer agitée .

Pas de retard dans l' embarquement .

Pas de problème douanier .

Le temps est frais mais pas désagréable .

 

Ces dix-huit heures amènent quand même une différence entre les premiers partis et les derniers qui auront une nuit très courte .  Le uns ont pu faire la fête à Algésiras , les autres la feront au Maroc .

 

Les premiers débarqués peuvent rejoindre l' Université Internationale de Rabat qui les accueille ( du moins ses pelouses ! ) avec un groupe musical et d' où ils seront délogés à 6 heures du matin pour rejoindre l' étape suivante .

 

Les derniers débarqués éviteront donc Rabat et rejoindront Boulajoul directement mais pour aller à Boulajoul , il faut monter , monter à 2200 mètres et faire une longue traversée du Haut-Atlas .

 

Et le Haut-Atlas en février , c' est sérieusement enneigé .

Alors on ne traîne pas, on mange des bornes.

D' autant plus que les nuits précédentes ont été courtes et qu' on est pressé d' arriver .

 

Pas vraiment le bon endroit pour tomber en panne .

Mais y en a-t-il un ?

Alice n' avait jamais mis les mains dans le cambouis avant de s' inscrire au 4L Trophy . Maintenant elle sait changer une roue et même remplacer les bougies !

 

Apprendre à se débrouiller seule , c' est l'une de ses principales motivations .

Elle se réjouit de découvrir le Maroc , elle avait envie de voyager, de partir à l'aventure.

Elle est servie .

Elle a déjà des choses à raconter .

 

On s'arrête peu mais il faut bien manger alors pause-déjeuner au milieu de nulle part , accompagnés de deux autres participants , d' un berbère et de ses moutons ...

Magique !

 

Le périple reprend à travers les cols marocains enneigés .

Mais la neige , ils n' apprécient guère .

Ils ne sont pas venus pour ça .

Certains ont pourtant amené des skis et se défoulent .

Julien , lui , a voulu faire de la luge .

Il en a fait et nous raconte qu' il a failli écraser des singes . 

 

La route redescend enfin , le ciel s' éclaircit parfois .

On approche de Boulajoul où on arrive par un après-midi froid et humide mélangeant boue et surtout grande fatigue .

Olivier et Alexandre se couchent tôt pour récupérer des longues journées et des courtes nuits qu' ils ont affrontées jusque là .

 

A SUIVRE

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