En choisissant d' ouvrir cette édition aux anciens trophystes et à des accompagnateurs âgés de plus de 28 ans , le 4L Trophy renoue avec ses racines et entend bien prouver que , même des années plus tard , ce raid continue de représenter un moment privilégié dans la vie des participants

 

Comme le dit Charlotte , ex-participante , " Cette expérience nous a fait grandir , mûrir . Nous avons réalisés tant de choses .

Cette aventure nous a changés et nous a fait comprendre bien des choses que nous n' oublierons jamais . "

 

Olivier et Alexandre quittent donc Salamanca pour Algésiras .

Olivier connaît bien puis que c'est au même endroit que l' ensemble des participants se retrouve , chaque année , dans l' attente d' embarquer pour Tanger .

 

Après avoir , pour certains , profité de l' ombre des orangers de Séville , tout le monde a rejoint cette immense clairière qui accueille , cette fois 1450 4L dans le désordre ( par rapport aux parkings de Biarritz ) et près de 3000 personnes avec l' organisation .

 

Alors que certains se reposent ou se détendent les jambes autour du site ( après avoir roulé 1200 kilomètres dans un siège-baquet ) , d' autres font appel à l' assistance pour se sortir des premières galères .

On est parti pour arriver et non pas pour abandonner face aux côtes marocaines . 

 

" L' année dernière , on n' a pas eu le temps de faire tout ce qu' on aurait aimé , explique Elodie , qui reprend le volant pour la deuxième année consécutive .

Cette fois , on va pouvoir en profiter .

Le côté humanitaire , c' est encore plus motivant . "

 

Trois bateaux ont été affrétés pour transporter tout le monde de l' autre côté du détroit .

Le rendez-vous pour Olivier et Alexandre est fixé dimanche à 4 heures du matin .

Qui a dit que c' était une manifestation pour paresseux ?

 

Au revoir l' Europe ( Quoique ! Gibraltar , étant britannique , n' est déjà plus en Europe ! ) .

Bonjour le continent africain .

On a déjà fait 2400 kilomètres , on s' est relayé au volant , on a pris ses marques , on s' est habitué aux sièges .

Et maintenant , on vogue sur une mer nettement plus calme que l' année dernière .

 

On regarde disparaître le Rocher de Gibraltar.

On voit s' approcher les côtes marocaines .

Des images inoubliables même si on cause , si on fait des rencontres , on a désormais un destin en commun .

On profite des conseils et des anecdotes des anciens ...

 

... pendant que certains dorment et que d' autres étudient les cartes .

Et le point  commun à ces trois mille personnes :

un véhicule populaire des années 60 : la Renault 4L !

 

A SUIVRE ...

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